Texte Fabrice Melquiot
Mise en scène Roland Auzet
Avec Sophie Desmarais
Voix Pascale Bussières
Musique Roland Auzet et Victor Pavel
Scénographie Roland Auzet et Cédric Delorme-Bouchard
Lumières Cédric Delorme-Bouchard
Vidéo Pierre Laniel
Intégration sonore Bernard Grenon
Costumes Sophie El Assaad
Assistance à la mise en scène Valery Drapeau, Sandy Caron
Régie Sandy Caron
Régie générale Geoffrey Dugas
Coproduction Act Opus, compagnie Roland Auzet, Le Groupe de la Veillée, Montréal, le Théâtre, scène nationale de Saint Nazaire
Récit-théâtre pour une actrice, The One Dollar Story tient de l’album de famille, de l’enquête policière et de la quête initiatique à travers les grands espaces américains, dans l’ombre de Leonard Cohen et de sa célèbre chanson, Suzanne.
The One dollar story : l’histoire est celle de Jodie.
Née à Montréal dans les années 80, Jodie est comédienne à Portland dans l’Oregon entre autre… Elle survit grâce à des petits boulots, tantôt barmaid de nuit, tantôt dog-sitter, tantôt serveuse dans un resto vegan… Quelques jours avant la mort de John Casterman, son père adoptif, elle apprend que son histoire n’est pas celle qu’on a bien voulu lui raconter. Jodie se lance dans une quête vertigineuse. Elle veut comprendre, remonter aux origines de sa solitude. Comprendre, c’est tout, comprendre qui est sa mère, son père et tous ceux qui l’entourent. Elle veut se connaître, réellement comme tout le monde, se connaitre par les causes.
En toile de fond, les années 70, années de jeunesse de ses parents. Jodie n’aime pas le souvenir de cette époque qui organise une mise en scène de la liberté comme une production hollywoodienne… Tout est faux, tout est fake. Elle se sent trahie. Jodie est virtuose de son histoire et même plus… Au fond, tout ce qu’elle raconte n’a peut-être jamais existé. Elle donne tellement de précisions, elle fouille dans les moindres recoins de sa mémoire et de son être que les suspicions les plus folles courent tout autour d’elle. S’invente-t-elle une biographie ? Est-ce une tentative désespérée de partager une histoire commune avec les spectateurs, partager la souffrance, les flous, et le grand questionnement de la vie et de la mort. Jodie est drôle, sévère.
Nostalgique ? Jamais.