Ninet’InfernO

d’après William Shakespeare et Pier Paolo Pasolini
conception, musique, mise en scène Roland Auzet

avec Pascal Greggory, Mathurin Bolze
et l’Orchestre national de Barcelone dans la version « orchestre symphonique »
et le Quatuor Debussy dans la version « orchestre à cordes »

production déléguée Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan
production de tournée Compagnie Act-Opus

Théâtre musical pour un acteur, un acrobate et orchestre

La dramaturgie est celle d’un fracas et de tourments du manque amoureux d’un vieil homme pour
son cadet. Les Sonnets de William Shakespeare en sont le fil conducteur.
L’aventure est souhaitée sans fard, voire violemment exhibée.
Cette chronique des sentiments est une sorte de journal, un sismographe permanent du désir, de la
douleur et du manque, de la colère et de la nostalgie.
Le vieil homme cherche à comprendre, harcèle, et hurle la trahison… Il parle du temps et de la
beauté et dénonce que ce n’est pas une qualité qui part avec le temps. La vraie beauté reste pour
toujours dans la mémoire et les souvenirs des êtres chers. Puisque le temps est éternel, la beauté
l’est aussi. Le temps ne s’arrête jamais. Il continue au-delà de la mort.
Le cadet jouera du rebond de son corps sur les mots de la passion.
Une seule issue possible…
Sur scène, Pascal Greggory et Mathurin Bolze : de mots, un corps.
Deux êtres différents, en âge, en discipline, en vision et en devenir.
Deux histoires, deux sensualités, deux combats avec le temps mais avec des temporalités
différentes.
Deux Arts, jaloux peut-être ?
Le projet interroge et fait face à la vieillesse, au temps qui passe et à la place du sentiment
d’injustice que ressent le vieil homme au regard de la frontalité juvénile.