Création scénique d’après La Grande Messe en ut mineur KV 427 (1783) de W. A Mozart
Mise en scène et performance : Roland Auzet et Olivier de Sagazan
Conception : Roland Auzet
Direction musicale : Nicolas André
Cheffe de choeur : Arlinda Roux-Majollari
Décor et lumière : Cédric Delorme-Bouchard (décor partagé avec le projet Adieu la Mélancolie)
Vidéo : Wilfried Wendling
Costumes : Bénédicte Etienne
Assistante à la production : Agathe Bioulès
Claudia Muschio, soprano
Chiara Skerath, soprano
Enguerrand de Hys, ténor
Tomislav Lavoie, basse
Orchestre Symphonique de l’Opéra de Limoges Nouvelle-Aquitaine
Chœur de l’Opéra de Limoges
Production déléguée : Opéra de Limoges
Coproduction : ACTOpus
Note d’intention
« Opératique » sera le premier mot par lequel le projet de Nous sommes la terre est pensé. Opératique par bien des aspects, la Grande Messe de WA Mozart n’affiche pourtant aucune virtuosité gratuite : l’introduction, qui ressemble à une marche funèbre, appelle déjà le prochain Requiem, et les chœurs se souviennent de Bach et de Haendel, passionnément déchiffrés par Mozart ces années-là. Mais elle s’appuie sur un lyrisme puissant qui dégage des espaces dramatiques certains.
Nous sommes la terre proposera, à partir de la force lyrique de la grande Messe, une dramaturgie s’appuyant sur le questionnement du rapport à notre planète : « …souci de justice climatique et de planète vivante. »
Loin de mettre en scène un « Requiem » pour la planète, il proposera une dramaturgie basée sur une narration autour de l’idée d’abandon, d’un lâcher-prise qui pourrait déboucher sur des issues fatales pour nous toutes et tous.
Pas nostalgique, pas pessimiste, mais nourri de colère et de générosité pour un engagement certain à inverser le cours des choses, Nous sommes la terre sera plus un hymne à la prise de conscience qui est en train d’advenir.